Sous la direction de Simon Rivard, l’Orchestre de la Francophonie (OF) interprétera les neuf symphonies du grand Beethoven dans l’ordre chronologique au cours de cinq concerts consécutifs.
Ces œuvres emblématiques offrent des leçons pédagogiques précieuses, véhiculent un puissant message humanitaire et révèlent une dimension humaine et émotionnelle profonde. Un défi à la hauteur du talent des jeunes musiciens appelés à former un orchestre entièrement nouveau !
Nouvelle
Un nouveau chef à la tête de
l’Orchestre de la francophonie pour la saison 2024
Montréal, le 11 juin 2024 – L’Orchestre de la francophonie et son cofondateur, Jean-Philippe Tremblay, sont heureux d’annoncer le retour de Simon Rivard à la direction de l’ensemble pour la saison 2024. Pour le jeune chef, qui avait eu l’occasion de diriger la formation en 2017, c’est un retour significatif : « C’est un immense honneur pour moi de prendre le flambeau de l’Orchestre de la francophonie cet été, affirme Simon Rivard. En tant qu’ancien participant et ami de longue date de cette organisation, j’ai un attachement profond à ses valeurs et à sa mission. »
Après 22 saisons à la direction de l’Orchestre de la francophonie, Jean-Philippe Tremblay souhaite désormais explorer de nouvelles avenues. Il poursuivra cependant sa collaboration à titre d’administrateur au sein du conseil d’administration, en plus d’appuyer la direction pour assurer une transition harmonieuse et planifier la croissance de l’organisation qu’il a cofondée.
À propos de Simon Rivard
Simon Rivard compte parmi les chefs d’orchestre les plus recherchés sur la scène musicale canadienne, comme en témoigne sa nomination récente en tant que directeur musical de l’Edmonton Opera. La saison prochaine, le chef dirigera de nouveau l’Orchestre symphonique de Montréal et l’Orchestre symphonique de Québec, en plus de faire ses débuts au Toronto Summer Music Festival et à l’Opéra de Montréal, dans La bohème de Puccini. Au Edmonton Opera, il présentera Die Fledermaus de Strauss, Bluebeard’s Castle de Bartók et Aquarius: Songs of the Stars. Il se réjouit également de collaborer avec The Happenstancers, un ensemble de chambre établi à Toronto, dans le cadre de projets allant de la musique baroque à la musique moderne expérimentale.
De 2018 à 2022, Simon Rivard a occupé le poste de chef en résidence de l’Orchestre symphonique de Toronto, où il a été mentoré par le directeur musical Gustavo Gimeno et le chef lauréat Sir Andrew Davis. Depuis 2019, il fait partie d’Equilibrium Young Artists, un programme de mentorat pour musiciens en début de carrière chapeauté par la soprano et cheffe d’orchestre canadienne Barbara Hannigan. Né à Montréal, Simon Rivard a fait des études en violon auprès d’Anne Robert et en direction d’orchestre auprès de Raffi Armenian, au Conservatoire de musique de Montréal. Il détient une maîtrise en direction d’orchestre de l’Université McGill sous la tutelle d’Alexis Hauser et de Guillaume Bourgogne.
Évènements 2024
L’ORCHESTRE DE LA FRANCOPHONIE AU FESTIVAL STRADIVARIA
Le 7 juillet prochain à 14H30, l’Orchestre de la Francophonie interprétera les symphonies n°1 & 7 de Beethoven à l’Espace Théâtre à Mont-Laurier. Le choix de ces symphonies n’est pas un hasard elles offrent un contraste saisissant entre le début et le sommet de la carrière du compositeur ainsi que sa capacité à repousser les limites de la forme symphonique. La Symphonie n°1, créée en 1800, marque le passage de Beethoven à l’écriture symphonique et impose un renouveau dans le paysage musical de l’époque. Avec ses tonalités lumineuses et son caractère enjoué, cette symphonie témoigne de l’inventivité et de la fraîcheur de Beethoven. La Symphonie n°7, écrite en 1812, révèle un Beethoven plus mature et tourmenté, immergé dans une période de crises personnelles et politiques. Cette œuvre monumentale se distingue par son intensité émotionnelle et son incroyable profondeur. Chaque mouvement de la symphonie semble capturer une palette d’émotions complexes, allant de la tension dramatique à l’élan triomphant, en passant par la mélancolie et la contemplation. L’art de Beethoven résonne encore aujourd’hui avec une force et une universalité inégalée.