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Orchestres symphoniques et la crise de la COVID-19 : une nouvelle réalité

Qui disait qu’une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule ? Si la COVID-19 a bousculé bon nombre d’organisations, il est apparu clair rapidement pour Jean-Philippe Tremblay, directeur artistique de l’OF, chef d’orchestre et pédagogue consciencieux que la conjoncture actuelle pourrait aussi permettre de revitaliser son enseignement et toute la plateforme pédagogique de l’académie.

Ainsi, en pleine transformation depuis mars dernier, l’OF se voit évoluer positivement dans les circonstances pour permettre de poursuivre sa plus grande et importante mission celle d’offrir un encadrement concret, ancrée dans le réel, aux jeunes musiciens professionnels prêts pour un tremplin tangible au-delà des partitions et des couloirs d’enseignements.

Avec les mesures mises en places à travers le monde en raison de la pandémie de la COVID-19, comment donc offrir une expérience palpable, perceptible et significative à des milliers de kilomètres les uns des autres, loin de la salle de concert ? Ce contexte frappant aussi de plein fouet les acteurs du milieu de la musique classique, il allait donc de soi de générer une renaissance numérique pour l’OF défiant ainsi la loi des séries et permettant qu’une mauvaise nouvelle soit suivie d’une bonne. Il devient désormais essentiel, hors de tout doute, de concevoir que la vie professionnelle future et la pratique de ces jeunes musiciens seront transformées, et que les enseignements devront y être adaptés. 

Chacun des académiciens, des membres du corps professoral et des maîtres invités, sera muni d’une caméra et d’un micro, de grande qualité, afin de maximiser la qualité audio/sonore et leur offrir des outils de niveau professionnel. Toute cette nouvelle connectivité permettra aussi d’élargir durant l’année le mandat pédagogique à d’autres fenêtres de temps et d’enseignement.

En somme, il aurait fallu bien pire pour empêcher Jean-Philippe Tremblay et son organisation, de permettre aux jeunes musiciens de poursuivre leur perfectionnement.  Plus que jamais, l’apport complémentaire d’une académie orchestrale, s’avère primordial devant la fragilité des autres considérations.